Connaissance de soi
« La connaissance de soi est une voie qui s’emprunte à plusieurs. Vous et moi avons besoin de miroirs pour voir avec des yeux neufs ».
« Connais-toi toi-même ». Une des phrases les plus vieilles du monde, et pourtant toujours aussi moderne.
Vous et moi qui ambitionnons de NOUS LEVER et d’être acteurs du changement ne sauront l’être véritablement si nous n’apprenons pas à nous connaître.
Connaître c’est comprendre.
Comment comprendrons-nous le monde, notre entreprise, notre collègue, notre époux ou épouse, si nous ne nous comprenons pas nous-mêmes ?
Nous ne pouvons changer les choses qu’en les comprenant, et cela commence par nous.
Pourquoi est-ce que j’agis de cette façon ? Après quoi je coure ? Qu’est-ce que je désire au fond ? De quoi ai-je peur ? Quelles sont mes valeurs profondes ? A quoi suis-je appelé dans cette vie ?
Ayant décidé de ME LEVER pour vivre plus intensément et faire ma part, je veux mieux me comprendre, car je sais que c’est ainsi que mon action trouvera toute sa puissance et sa justesse.
Car de la même façon que j’ai besoin d’un miroir le matin pour me raser, comment me verrais-je à chaque instant dans la façon dont j’entre en relation avec mes proches, avec mes collègues, avec mes idées, avec les objets que je possède, avec mes propres émotions ? N’est-ce pas impossible ? Je sens que je pourrai faire l’effort quelque temps, mais comment tiendrai-je cet effort dans la durée ?
C’est pour cette raison qu’il y a 2500 ans, le Bouddha a dit, « il ne peut pas y avoir de transformation sans la Sangha ».
Qu’est-ce que la Sangha dans le Bouddhisme ? Tout simplement une petite communauté de pratiquants, engagés dans la durée à se soutenir dans leur chemin spirituel respectif. Les communautés chrétiennes, regroupées autour de l’Eglise (dans sa conception d’origine) répondent à ce même besoin.
Nous autres dirigeantes et dirigeants engagés à NOUS LEVER avons besoin d’être soutenus. Seuls nous ne pouvons pas assez, et nous nous décourageons, ou manquons d’ambition pour nous même ou pour notre entreprise.
La première étape est d’être accompagné par une personne de confiance, qui a déjà elle-même accompli une partie du chemin. Mais cela bien souvent ne suffit pas.
Nous avons besoin d’une « communauté de pairs » pour aller plus loin et d’une certaine manière, plus vite ! Au sein de cette communauté, que j’appelle les « cercles de soutien », nous cultivons la confiance et l’ouverture. Nous apprenons sur nous-mêmes par le regard des autres. En autorisant notre faiblesse et en nous sentant accueillis, nous franchissons les caps que nous croyions infranchissables.
