Regarder la réalité en face

Vous et moi sommes très souvent semblables à l’Autruche qui, dit-on, s’enterre la tête dans le sol pour ne pas regarder la réalité en face.

Par exemple :

• Ne pas voir les impacts systémiques liés à ce que nous consommons, fabriquons ou vendons.
• Ne pas voir la vague irrépressible de changement qui va emporter notre marché ou notre mode de vie.
• Ne pas voir la réalité de notre situation, de notre entreprise et de ses perspectives
• Ne pas voir la détresse de mon voisin, de mes collaborateurs, ou de cet homme qui n’a pas de logement.
• Ne pas voir notre propre détresse, quand la tristesse, la colère ou la peur nous envahissent, ou quand notre corps nous envoie des signaux.

Ceci est d’une grande importance, car vous et moi ne pourrons agir et transformer notre entreprise et le monde qu’en décidant de VOIR.  Être un dirigeant du XXIE siècle, c’est refuser d’être une Autruche. C’est être déterminé à se confronter toujours à la vérité, quelle qu’elle soit.

Pour cela nous devons comprendre que c’est la peur qui fait de nous des Autruches.  Peur d’échouer, peur d’être incompétent, peur de voir notre égoïsme, peur de perdre ce à quoi nous sommes attachés.

Ayant décider de NOUS LEVER pour nous engager dans le changement, nous apprenons à transformer nos peurs en les reconnaissant et les accueillant sans les juger, notamment dans la méditation. Nous cultivons le courage et la compassion, y compris pour nous-mêmes.

C’est ainsi que le miracle de la transformation peut se produire.